NONNE

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 caricature

 

 Le métier de nonne en France à la Belle Époque : entre spiritualité, éducation et engagement social

 

À la Belle Époque (environ 1870–1914), les religieuses souvent appelées "nonnes" dans le langage courant occupaient une place discrète mais essentielle dans la société française. Leur rôle dépassait largement la prière et la vie cloîtrée : elles étaient aussi éducatrices, infirmières, artisanes et parfois même militantes.

 

Vie religieuse et vocation

 

Artisanat et mémoire

 

Une figure ambivalente

 

 

 histoire

 

Le Couvent des Petites Sœurs de la Divine Révélation… et du Chocolat

 

Dans les années 1890, à Lyon, un couvent réputé pour sa rigueur et sa piété abritait une communauté de nonnes dont la spécialité était la fabrication de confiseries pour financer leurs œuvres charitables. Leurs pralines et tablettes de chocolat étaient si délicieuses qu’elles attiraient l’élite lyonnaise, y compris des membres du clergé, des bourgeois, et même des artistes bohèmes.

Mais derrière les murs du couvent, un secret fondant se cachait…

 

Le chocolat comme couverture

 

Une jeune sœur, Sœur Clémentine, avait un talent exceptionnel pour la pâtisserie. Mais elle avait aussi un esprit frondeur et une passion cachée : l’écriture érotique. Sous le pseudonyme de “Clémence de la Divine”, elle publiait des nouvelles sulfureuses dans des revues confidentielles de Paris, décrivant des intrigues amoureuses dans des couvents fictifs, avec un style si raffiné que nul ne soupçonnait qu’elles venaient d’une religieuse.Le scandale éclate

Tout allait bien jusqu’à ce qu’un journaliste parisien, en visite à Lyon, reconnaisse dans une praline offerte par le couvent… le même motif que celui décrit dans une des nouvelles de “Clémence de la Divine”. Intrigué, il mène l’enquête et découvre que les envois postaux de la mystérieuse autrice partaient… du couvent lui-même.

L’affaire fait grand bruit. Le diocèse est outré, les revues littéraires sont ravies, et les ventes de chocolat explosent. Sœur Clémentine est discrètement transférée dans un monastère plus austère, mais ses écrits continuent de circuler sous le manteau.

 

Épilogue

 

Aujourd’hui encore, certains historiens littéraires cherchent à retrouver les manuscrits originaux de “Clémence de la Divine”. Et dans certains salons lyonnais, on murmure que les meilleures pralines ont toujours un goût… de péché.

 

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